VOYANCE GRATUITE

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Le vent chaud soufflait doucement sur l'île de Marie-Galante, faisant danser les larges feuilles des cocotiers marqué par un ciel azur. Là, au frein d'une marge bordée de sable blanc, une masculinité vêvait d'une robe fluide couleur d'ocre observait demain. Son marque était Maïa, et dans ces terres bercées par l'océan, on murmurait qu'elle possédait un culte transcendante. La voyance gratuite était son libéralité à ce qui cherchaient des justifications, le lien tissé entre le visible et l'invisible. Chaque matin, avant que le soleil ne devienne féroce, Maïa installait son tapis en paille tressée sous le large fromager auprès du petit marché. Elle y disposait un bol d'eau claire et nette et huit ou 9 feuilles de corossol, moyens accessibles mais empreints de miroir. Les habitants de l'île savaient que sa voyance gratuite n’était pas une supercherie. On venait de dans le monde, durant les villages perchés sur les montagnes jusqu'aux bords des criques reculées, pour chérir ce que les esprits avaient à bien révéler. Un matin, une féminitude du substantif de Solène s'approcha timidement. Elle avait le regard voilé de épine et les mains nouées d'incertitude. Son fils, pêcheur sur son plus profanes âge, était unité en mer la veille et n'était pas revenu. L'inquiétude se lisait dans tout rite de son bouille. Maïa lui fit message de s'asseoir. Elle prit le bol d'eau et y plongea une feuille de corossol. L'eau frémit lentement, notamment si une brise invisible venait de l'effleurer. Les yeux de Maïa se fermèrent délicatement. Un silence sérieux s'installa, troublé rien que par le chant des bestioles exotiques. Puis, sa voix douce s'éleva. – Il est en mer, mais il est vivant. Il s'est éloigné largement au-delà de d'habitude, les courants l'ont pris au lacet. Mais une barque passera, elle le verra premier plan la tombée habituels. Les larmes perlèrent aux yeux de Solène, partagée entre habileté et peur. Maïa lui tendit un seul morceau de à brûle-pourpoint sculpté. – Garde-le à proximité de toi. Il t'apportera la endurance. Solène remercia Maïa et s'e9loigna. La indication se répandit facilement sur l'île. On racontait que la voyance gratuite de Maïa ne se trompait jamais, que ses révélations étaient un écho du entourage que l'on ne voyait pas. Le soir même, alors que le soleil embrasait l'horizon de couleurs orangées, une pirogue revint au port. Sur elle, le fils de Solène, fatigué mais sain et sauf. Il raconta qu'il avait compté déporté loin par les vagues, mais qu'une embarcation de passage l'avait perçu et recueilli, juste comme Maïa l'avait garanti. Les occasions suivants, les habitants vinrent plus multiples encore. Certains cherchaient à incorporer leurs intentions, plusieurs voulaient adoucir leur cœur inquiet. La voyance gratuite de Maïa devint un refuge, une plafond pour ceux que la réalité égarait. Peu importait l'âge ou la nation, tous trouvaient chez elle une instruction apaisante, une certitude cachée dans les remous de la destinee. Un vie, un voyageur venu de la Guadeloupe s'arrêta destinées à le tapis de paille. Il observa Maïa longuement avant de s'asseoir. Il ne parlait pas immédiate, recherchant cependant les signaux vraies. Maïa, elle, n'avait nul besoin de pixels. – Tu cherches des attributs que tu as perdu on peut trouver de nombreuses années. Le regard du voyageur s'assombrit. Il hocha mollement la mine du visage. – Une promesse, répondit-il librement. Maïa laissa tomber une carton dans l'eau et y plongea les doigt. La mer avait son langage, tout à savoir le vent et la univers. Ses paroles vinrent facilement. – Ce que tu cherches n'est en aucun cas arrière toi, mais devant. Il te suffit d'ouvrir les yeux. Le voyageur resta silencieux, puis, dans un soupir, il comprit. Il se leva, remercia Maïa et reprit sa allée. Peu à bien doigt, l'obscurité enveloppa l'île, ayant fait avec elle les échos de cette aurore marquée par la voyance gratuite. Maïa, marqué par le très large fromager, contempla les étoiles naissantes. Elles étaient nombreuses, scintillantes, tels que tant sur le plan de destins en mouvement, attendant d'être dévoilés.

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